S’offrir des fleurs
Il y a quelques semaines, j’ai repris un vieux carnet dans lequel j’avais commencé une liste en format bucket list. Pas forcément à accomplir dans un temps défini mais juste pour cocher quelques rêves ou quelques idées que j’avais. Puis j’ai supprimé la liste existante pour repartir sur de nouvelles bases.
Dans cette liste il y a de tout : du plus réalisable et du plus simple, au plus dur à atteindre mais jamais impossible. J’ai mis vraiment ce qui me passait par la tête et parmi cette liste, on peut notamment y trouver : s’offrir des fleurs. Ça paraît très simple mais c’est quelque chose que je n’ai jamais fait. Parce que j’étais sûrement trop dans les conventions de il faut offrir des fleurs à quelqu’un d’autre et/ou attendre d’en recevoir et dans ce contexte j’aurai pu attendre longtemps. Non pas que je ne sois pas gâtée en règle général mais autrement.
Ça ne m’avait jamais trop manqué jusque-là, surtout que j’ai toujours été plus ou moins allergique donc je n’ai jamais cherché à en réclamer ou à en acheter.
Mais dernièrement – ok peut-être depuis un an ou deux quand même, je voue une passion aux fleurs. Je les prends en photo mille fois pendant le printemps, je les admire, j’ai un tableau consacré à elles sur Pinterest et j’adore les dessiner. J’en ai même quelques tatouages.
J’ai donc coché ma case s’offrir des fleurs il y a un peu moins de deux semaines environ. Je me suis lancée et maintenant j’ai envie d’en acheter tous les jours.
Je me suis décidée un jour où j’avais pris ma matinée pour moi. Un samedi matin chez le coiffeur, à me faire chouchouter, à essayer une nouvelle couleur et à profiter de ce moment rien qu’à moi. Ça me met toujours de bonne humeur et comme le soleil était de la partie aussi, je me suis dis que c’était le bon moment pour prolonger un petit peu cette matinée.
Je savais qu’il existait un fleuriste non loin du salon de ma coiffeuse pour être passée déjà plusieurs fois devant. Je n’avais jamais osé y entrer, préférant admirer les fleurs sorties sur le devant de la boutique.
Cette fois-ci, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai regardé les bouquets avec l’intention d’en acheter un. Je savais déjà à peu près ce que je voulais : des tournesols. J’en vois partout en ce moment et ça me donnait bien envie d’ensoleiller notre appartement.
J’ai donc choisi attentivement puis je me suis dirigée vers la caisse. Une jeune femme attendait juste avant moi avec un bouquet de pivoines et un bouquet de tournesols. Et je me suis dis oh pourquoi ne pas mélanger aussi, c’est une bonne idée ! Me voici donc à faire demi-tour et regarder autour de moi, à la recherche d’une jolie association. Et c’est là que mon regard est tombé sur un joli bouquet de – je crois – gypsophiles. Je me suis dis que ça rajouterait un peu de détails sans trop en faire et j’étais très contente de mon choix. Je suis ensuite retournée à la caisse pour m’offrir ce joli bouquet.
J’ai pris des photos sur le chemin du retour et au lieu de rentrer en bus comme je pensais le faire, je suis rentrée à pied et ça fait du bien aussi – bon en vrai, mon bus m’est passé devant, mais c’était un signe non ? Et bien, avec le soleil, mon bouquet à la main, ma nouvelle couleur flamboyante et le weekend, comment vous dire que j’avais un sourire jusqu’aux oreilles ! Le positif attire le positif et je me suis sentie de très bonne humeur pendant deux jours grâce à cette simple action sur ma vie.
Une fois rentrée, j’ai installée mon joli bouquet sur la table du salon et je ne sais pas pourquoi je n’ai pas fait ça plus tôt : ça embellit et ça ensoleille une pièce !
Mes fleurs ont tenu environ deux semaines, en changeant l’eau tous les deux jours environ et ça a contribué à mon humeur chaque matin. Rien qu’en les apercevant ou en les admirant, mon coeur était gonflé de joie et de reconnaissance !
Morale de l’histoire : même si ça paraît simple, il faut le faire. Ne pas hésiter. Même si c’est une action en solo, tant que ça nous rend heureux c’est qu’il faut le faire ! Et puis, c’est mon mantra : le positif attire le positif.
Douce semaine à vous,
Nelly.