Journaling

Il vous suffit de vous munir d’un carnet, d’un stylo et d’un peu de rigueur.

J’ai toujours aimé écrire, que ce soit sur un blog, dans un carnet, un journal intime. Écrire est une passion que j’ai depuis que j’ai appris, tout comme lire – je suppose que les deux vont de paires.

Je pratique le journaling depuis l’adolescence même si à l’époque je n’avais pas conscience du terme et du bénéfice que je pouvais en tirer. Je racontais mes journées dans un journal intime, mes ressentis, mes émotions, mes doutes. Je parlais de tout et de rien. Puis au début de ma vingtaine, j’ai téléchargé une application dans laquelle je notais trois choses positives par jour. C’était à une période où j’avais dû mal à voir plus loin que le bout de mon nez, où c’était si simple de m’enfermer dans le négatif. Mais comme je voulais sortir de ça et être plus positive, j’écrivais mes trois choses pour lesquelles j’étais reconnaissante et mine de rien, c’était le début de quelque chose.

Depuis l’année dernière, je pratique réellement le journaling tel qu’on le connaît aujourd’hui. J’ai un carnet dédié que j’amène partout avec moi. J’écris de tout, comme quand j’étais adolescente, de mes doutes à mes envies, de mes rêves à mes désillusions. J’écris tout ce qui me passe par la tête, sans jugement, pour pouvoir réorganiser mes pensées ou simplement coucher sur le papier celles qui prennent trop de place.

J’avais fait une story sur instagram à ce sujet, pour répondre aux questions de celles qui souhaitaient s’y mettre à leur tour ou essayer.

On m’a demandé, par exemple, à quelle fréquence j’écrivais. Je n’écris pas tous les jours, seulement quand j’en ressens l’envie. Parfois c’est dix jours d’affilés, d’autres fois le vide intégral pendant dix jours. J’essaie vraiment de suivre mon instinct et si jamais j’en ressens le besoin mais que je n’ai pas mon carnet sur moi, j’écris dans les notes de mon téléphone. C’est essentiel si j’ai besoin de me décharger et, suivant l’importance de ce que j’ai écrit, je le retranscris sur papier plus tard.

On m’a également demandé à quel moment de la journée j’écrivais. Ça rejoint un peu le point au-dessus mais globalement j’écris un peu le matin, un peu le soir, soit l’un soit l’autre, parfois les deux.

Enfin, on m’a demandé sur quoi j’écrivais, comment je trouvais l’inspiration. Lorsque j’en manque mais que j’ai envie d’écrire, je commence par lister trois jolies choses qui se sont passées dans ma journée. Je réponds aussi à la question « comment est-ce que je me sens ? ». Parfois c’est simplement des réflexions que j’ai eu pendant la journée que j’ai envie de développer sur papier.

Je suis quelqu’un qui overthink beaucoup, beaucoup trop et depuis que j’écris régulièrement, je ressens une nette différence. Je m’endors plus facilement, je dors mieux également. Lorsque ça commence à tourner en spirale dans ma tête, je respire et j’écris ce que je ressens pour me débarrasser de cette négativité. C’est devenu un vrai life changer et non seulement ça m’a sauvé plus d’une fois, mais en plus, lorsque le moral est plus bas, ça permet de se rendre compte qu’il y a de belles choses autour de soi et ça permet de relativiser la situation.

Essayez. Prenez votre plus beau stylo et écrivez. Vous vous rendez un très beau service.

Take care
Nelly

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